Une histoire de famille
Trois générations vivent et travaillent aujourd’hui sur le domaine. L’histoire commence en 1995, lorsque Thierry Locatelli, fils de Joseph Locatelli, reprend la propriété familiale. À l’époque, le défi est de taille : 700 m² de toitures à rénover, 7,8 hectares de vignes à relancer (en AOC beaujolais rouge (cépage gamay), beaujolais blanc (cépage chardonnay), crémants de bourgogne (cépage chardonnay), bourgogne blanc (cépage chardonnay) et brouilly (cépage gamay)), le tout dans un état préoccupant. C’est le début d’un véritable projet de vie, porté par la passion et la détermination.
Aujourd’hui, plus de trente années de travail plus tard, le domaine s’est transformé en une véritable entreprise familiale. Albin, la génération suivante, a repris le flambeau en restant fidèle aux valeurs transmises par ses aïeuls.
Le domaine
Implanté sur une surface de 40 hectares, le domaine cultive un vignoble riche en diversité avec de nombreuses appellations : Beaujolais rouge, blanc et rosé, Beaujolais-Villages, Brouilly, Côte de Brouilly, Chiroubles, Morgon, Moulin-à-Vent, Bourgogne rouge et blanc, Crémant de Bourgogne. À cela s’ajoutent 5 000 m² de serres dédiées à la culture de fruits rouges : fraises, framboises, tomates, groseilles, myrtilles, mûres, rhubarbe ….. ainsi que quelques produits transformés, notamment des confitures et des sirops.
Le terroir
Le Beaujolais est aujourd’hui considéré comme le nouvel eldorado du vignoble français. Ce territoire unique, entre collines et vallées, bénéficie d’un climat idéal et de sols variés — granitiques, argilo-calcaires ou sablonneux — qui confèrent aux vins une grande richesse aromatique et une belle typicité.
Le vignoble du Beaujolais couvre une surface d’environ 22 000 hectares.
Il s’étend sur les derniers contreforts du Massif central, à l’ouest de la Saône, et s’étire sur 55 kilomètres, entre Mâcon et Lyon.
Il est délimité à l’est par la rivière Saône et à l’ouest par les monts du Beaujolais.
Le mot Beaujolais trouve son origine dans la petite ville de Beaujeu, située à l’ouest de la région, qui fut sa capitale à l’époque où il n’était encore qu’une ancienne province française.
Même si le Beaujolais fait partie de la région viticole de Bourgogne, il possède une identité propre, façonnée par son histoire et son terroir.
Cette identité s’est affirmée à partir du XIVᵉ siècle, lorsque Philippe le Hardi, alors duc de Bourgogne, bannit le cépage Gamay de la partie septentrionale de la Bourgogne. Celui-ci trouva refuge en Beaujolais, région dont les sols se révélèrent bien plus adaptés à sa culture que ceux de la Côte-d’Or.
Beaujolais s’écrit avec un « S » car il en existe douze :
le Beaujolais, le Beaujolais-Villages, et dix crus.
Du sud au nord, en remontant le cours de la Saône, ces crus se succèdent, sans pour autant toujours se ressembler :
Brouilly, Côte de Brouilly, Régnié, Morgon, Chiroubles, Fleurie, Moulin-à-Vent, Chénas, Juliénas et Saint-Amour.
Ces appellations ont le droit d’indiquer leur seul nom sur l’étiquette des vins produits sur leur territoire. Les règles qui encadrent leur production sont plus strictes que celles des deux appellations régionales.
Les vins, plus puissants et complexes, issus de ces dix villages — ou crus — du Beaujolais, méritent d’être mieux connus.
Nota : Pourquoi Le GFV « LES VIGNES DES SÉGUSIAVES », les Ségusiaves étant les Gaulois qui vivaient sur les terres du domaine.